Saturday 6 January 2018

10d. Harnad, S. & Scherzer, P. (2008) Spielberg's AI: Another Cuddly No-Brainer.

Harnad, S. & Scherzer, P. (2008) Spielberg's AI:Another Cuddly No-BrainerArtificial Intelligence in Medicine 44(2): 83-89
Consciousness is feeling, and the problem of consciousness is the problem of explaining how and why some of the functions underlying some of our performance capacities are felt rather than just “functed.” But unless we are prepared to assign to feeling a telekinetic power (which all evidence contradicts), feeling cannot be assigned any causal power at all. We cannot explain how or why we feel. Hence the empirical target of cognitive science can only be to scale up to the robotic Turing Test, which is to explain all of our performance capacity, but without explaining consciousness or incorporating it in any way in our functional explanation.

Dubuc, Bruno (2016) Qu’est-ce que la conscience? Le cerveau à tous ses niveaux

Chalmers, D. (2010). L’esprit conscient. À la recherche d’une théorie fondamentale.

"A.I. Intelligence artificielle" de Steven... by forumdesimages
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7 comments:

  1. Le texte s’intéresse aux robots, ce qui les différencie des humains, ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas faire et les différentes représentations des robots qui existent. Je crois qu’il est important de les définir puisque nous en avons parlé souvent dans le cours mais nous ne nous sommes jamais vraiment concentrés à savoir ce qu’est réellement un robot. Il faut d’abord faire la différence entre deux capacités générées par la cognition, soit la capacité de performance et celle du ressenti. La première nous permet de faire tout ce que l’on peut faire, et son explication causale permet de répondre au problème facile. La deuxième concerne uniquement la partie consciente de nos capacités, qu’on remplacera par ressentie puisque tout ce que nous faisons consciemment est ressenti. Ce qui différencie donc les robots que l’on tente de construire présentement n’est pas qu’ils sont des robots et les humains ne le sont pas, car un robot est «un système sensorimoteur autonome doté de certaines capacités de performance», ce qui fait des humains des robots. La différence se trouve plutôt dans le type de capacité que possèdent chaque «sorte de robot» (humains et robots fabriqués par l’Homme). Nous avons la capacité de ressentir, ce qui manque aux robots du deuxième groupe. Et c’est souvent cette différence qui est mal exploitée dans les personnages de robots au cinéma, comme celui du film AI de Spielberg, où le robot est discriminé non pas parce qu’il présente l’unique caractéristique qui le différencierait des humains (l’absence du ressenti) puisqu’il a été construit pour ressentir l’amour, mais parce que sa composition est différente, exactement comme une personne de race différente pourrait être victime de racisme.

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  2. Être conscient, c’est sentir, ressentir. Il n’en serait rien d’autre de plus complexe. L’être ressent, donc il est conscient. Il est donc conscient qu’il ressent. Nous ressentons ce dont nous avons conscience, nous ne ressentons pas ce dont nous n’avons pas conscience, et nous ne sommes pas conscients de ce que nous ne ressentons pas. Les sciences cognitives souhaitent trouver le processus causal qui créer les capacités cognitives (tout ce que nous sommes capable de faire). Ne pas mélanger le problème facile avec le problème difficile du comment et pourquoi il y a un ressentit. Le problème difficile est potentiellement irrésoluble en ayant recourt aux 4 forces universelles (et qui réunissent toutes les sciences)

    Essentiellement, le problème difficile est irrésoluble à cause du problème des autres esprits. La science est encore face à une boîte noire quant à l’analyse du ressenti. Nous ne savons pas avec certitude ce que les autres ressentent. Lorsque on tente d’expliquer le comment et pourquoi les êtres conscients ressentent. Il est impossible d’imaginer ce qu’est l’expérience d’un intrant sensoriel sans une quelconque trace ressentie.
    Pourquoi les êtres conscients fonctionnent avec et grâce aux ressentis, aux intrants sensori-moteurs qui leurs sont donnés? Pourquoi le ressenti spécifiquement? Le besoin de l’évolution n’est pas clair et des « zombies » pourraient très bien avoir survécus. Ils ne sont pas désavantagés. Pourquoi ressentons-nous de la douleur alors qu’un réflexe mécanique pourrait suffire ?

    Pourquoi les états de conscience sont changeants au cours d’une vie ? Parfois nous dormons. Il est également possible d’être hypnotisé. Certaine personnes font du funambulisme. L'utilité des émotions est également recherché. Pourquoi ressentons-nous de l'amour alors qu'une reproduction sexuelle et mécanique peut suffire?


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  3. Chalmers explique qu’à ce jour nous savons que certaines zones du cerveau sont exploitées lorsque par exemple nous éprouvons de la souffrance ou bien que nous sommes heureux, et c’est ici que le problème facile fait surface étant donné que le problème facile tente d’expliquer pourquoi ces zones du cerveau s’activent à tel moment. Par contre, le problème difficile serait plutôt pourquoi notre film à l’intérieur de notre conscience est présent? Pourquoi ces zones et ces processus sont-elles reliés à notre conscience ? En fait, pourquoi tout ce que nous faisons et comment nous agissons s’accompagne d’expériences subjectives et surtout pourquoi est-ce que celles-ci viennent de l’intérieur? L’essence de l’article de Chalmers se tient au niveau de sa compréhension à l’égard des phénomènes qui se produisent chez l’esprit humain, mais aussi autour de la question fondamentale de si l’esprit contient bel ou bien deux substances distinctes. L’auteur relève de la philosophie de l’esprit qui se retrouve dans l’optique où est-ce que les états mentaux ne sont pas nécessairement identiques aux états physiques. Comme mentionné dans l’article Qu’est-ce que la conscience, le problème difficile de la conscience qui est axés sur le monde de la physique, notamment la relation entre les forces, atomes et molécules. Ce type de problème se réfère bien au-delà d’une simple explication de processus, mais se concentre d’autant plus sur les phénomènes auxquels ils se rattachent. Étant donné que le problème difficile consiste à réellement trouver et expliquer quel est le phénomène qui nous permet de ressentir. De ce que j’ai pu comprendre, l’auteur stipule que les états phénoménaux reliés aux problèmes difficiles ne pourraient pas être expliqués par la neurophysiologie. Mêmes auprès des plusieurs sciences telles que la science cognitive ainsi que la neuroscience, elles ne seraient pas assez explicatives en ce qui concerne la théorie de l’esprit pour réellement donner une compréhension globale du problème difficile. Pour bien expliquer la pensée de Chalmers à l’égard de l’esprit conscient, il élabore sur le concept du naturaliste autour de quatre arguments très importants. Tout d’abord, lorsqu’on parle de naturalisme dans le texte on fait référence à la conception selon tout ce qui existe peut-être expliqué par des principes naturels. Le premier argument de Chalmers est le concept de survenance explique que tout effet à une cause et que le monde physique ainsi que les états de niveaux supérieurs sont dépendants.
    Je crois que le principe de la pensée de Chalmers est qu’en fait que la conscience est ce que nous avons en tant qu’être humain comme l’une des choses les plus essentielles, puisque tout être humain est conscient. Effectivement, chaque être humain on leur propre expérience à l’intérieur de leur conscience et nous avons une connaissance de ce qui se passe dans la nôtre. Mais le questionnement de Chalmers est que nous-mêmes nous savons pertinemment de ce qui est à l’intérieur de notre conscience, mais que nous avons aucune idée si les autres êtres humains qui nous entourent détiennent la même conscience. De plus, Chalmers semble être définitif sur le fait que la conscience ne peut pas s’expliquer par des théories scientifiques en raison qu’on obtient seulement les fonctions de notre système ainsi que de sa structure, mais cela n’explique pas réellement le problème difficile ainsi que comment donner une explication à pourquoi les expériences de notre conscience semble-t-elle venir de l’intérieur. Est-ce qu’elles seraient simplement qu’une illusion que l’être humain se créer?

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  4. La conscience serait d’être conscient de quelque chose, mais être conscient de quelque chose signifie donc de ressentir quelque chose. Alors, la conscience est le ressenti (sentiment). Les auteurs stipulent que si tu n’a pas de ressenti, alors tu n’es pas conscient. Cet article nous amène à comprendre plus en profondeur la relation entre les robots, les humains et la conscience. En fait, la possibilité de ressentir ne serait pas encore une capacité pour les robots de nos jours.

    Ici, on fait référence à qu’est-ce que c’est un robot finalement? C’est qu’il y a différents types de robots, il y a les humains qui sont des robots avec un système sensorimoteur ayant une capacité de performance qui dépassent celles des robots qui sont construit. De plus, ils ont une capacité à ressentir, ce que les robots construits par les humains n’ont pas. Alors, la question qui se pose est si en tant qu’humain nous devrions transmettre le sentiment de ressentir comme capacité chez les robots? Il stipulerait que non ce ne serait pas possible et donc il ne faudrait même pas tenter d’essayer.

    Mais un autre problème important à aborder en lien avec le ressenti, est le problème des autres esprits. Pour se rappeler, le problème des autres esprits est que nous savons avec certitude que nous ressentons, par contre il est impossible d’être sûr totalement que quelqu’un d’autre ressent aussi. Il y a longtemps qu’on essaye d’expliquer le rôle causal du ressenti. Serait-il possible que le ressenti soit causé par les forces vitales (génétique, biochimie, anatomie, la physiologie et biologie du développement et de l'évolution)? En fait, ces forces vitales sont en mesure d’expliquer le problème facile du quoi, mais ces forces ne viennent pas expliquer le comment et le pourquoi que les êtres humains ressentent. Le pourquoi que nous pouvons ressentir est le réel problème. Si nous étions en mesure d’expliquer le pourquoi, la robotique cognitive prendrait un tout autre revirement, puisqu’il serait alors possible de recréer le rôle causal du sentiment chez les robots (intelligence artificielle).

    En effet, il est compliqué d’expliquer le problème difficile, puisque par exemple si je serre mon poing, et que cela est provoqué par le fait que je le serre et non par une combinaison des forces habituelles de la nature, il nous faudrait alors une cinquième force qui serait télékinésique. Malheureusement, à ce jour nous n’avons aucune preuve concernant cette force chez les humains.

    Concernant le film, celui-ci donne un aperçu intéressant des robots, puisqu’il fait le portrait d’un robot qui apprendrait à aimer et à ressentir. Par contre, les humains utilisent le racisme auprès de ceux-ci étant donné qu’ils pensent qu’en raison de leurs différences entre eux et les humains, leurs sentiments n’ont pas d’importance. Ce qui est très intéressant d’apercevoir est que même sans robot, les humains font exactement la même chose (racisme) envers d’autres êtres humains. C’est en fait le problème des autres esprits qui vient en contexte ici, puisque à ce jour, nous sommes convaincus que nous ressentons, mais nous n’avons pas la certitude que les autres humains oui.

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  6. Le problème facile, c’est d’expliquer comment et pourquoi nous sommes capables de faire toute nos capacités Pour répondre au problème facile, il suffit de trouver un mécanisme qui peut exécuter la capacité ou la performance. Le candidat qui passera le Test de Turing, que ce soit le T3 ou le T4, répondra au problème facile. Le problème difficile, c’est d’expliquer comment et pourquoi le cerveau génère le ressenti. Le but ultime des sciences cognitives est d’expliquer nos processus cognitif. En théorie, répondre au problème facile serait assez, étant donné que le ressenti (problème difficile), ne semble pas avoir de fonction particulière. C’est d’ailleurs pour ça que le problème difficile est difficile : il semble superflu, inutile. Les chercheurs qui voudraient donc retro-ingénier les capacités cognitives humaines devraient donc se concentrer sur ses capacités verbales et sensorimotrices. Étienne dit que le T3 serait assez pour avoir le ressenti. Les chercheurs qui essayent d’intégrer le ressenti ou l’impression d’un ressenti dans un robot pensent généralement que cela pourrait permettre d’augmenter les autres capacités, mais lui trouver une fonction, une cause est une tâche complexe. Les recherches de Benjamin Libet (1985) suggère que le ressenti est ‘’activé’’ après l’initiation du potentiel d’action ou de l’initiation d’un mouvement. Il semblerait donc que l’action soit initiée par l’organisme avant qu’elle ne devienne consciente. Cette recherche vient donc rendre la question difficile, encore plus difficile, étant donné qu’elle suggère aussi que le ressenti n’a pas de rôle causal ou de fonction.
    Le ressenti semble très important à nos expériences subjectives d’empathie, notamment avec les êtres capables de ressenti eux-aussi (ceux avec un système nerveux). On ne peut pas passer la travers des autres esprits, mais comme les animaux nous ressemble (certains plus que d’autres), on peut supposer qu’ils ont eux aussi le ressenti. Par contre, le ressenti peut avoir un aspect plus négatif, notamment avec la maladie mentale. La dépression, la schizophrénie et les ruminations négatives sont des exemples supportant l’idée qu’il serait bien d’être des zombies dans certaines situations.
    Finalement, l’article aborde le film A.I. de Steven Spielberg. Spielberg semble trop s’être concentré sur le ressenti dans le film et pas assez sur le reste des habiletés cognitives qui permette de supposer que le ressenti est présent. Un film plus intéressant et qui va selon les notions abordées dans le cours est le film Ex-machina de Alex-Garland. Dans ce film, un ingénieur logiciel rencontre un robot (une femme) et son créateur et passe un certain moment avec eux. Sans le savoir, l’ingénieur sert de test de Turing au robot et à son créateur. Ce qui est bien dans le film, c’est que l’ingénieur peut voir que le robot est un robot : le robot ne porte pas de peau artificielle et ces pièces sont très clairement visibles. Le créateur du robot pense que son robot a les capacités verbales et sensorimotrices pour manipuler l’ingénieur. Cependant, le robot semble avoir ses propres idées et plans, indépendamment du créateur et de l’ingénieur. Bref, 2 humains et 1 robot, mais 3 ressenties et 3 opinions différentes.
    James Najem

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  7. D’abord, Harnad et Scherzer définissent la conscience comme le ressenti. Pour eux, penser et savoir demande un certain savoir-faire et des données. Cependant, nous pouvons assez facilement créer un programme capable d’identifier quelque chose sans avoir besoin de posséder du ressenti. Posséder les données et le savoir-faire n’est pas suffisant pour avoir de la conscience, par conséquent, mais c’est suffisant pour posséder une capacité de performance. La capacité de performance représente un champ d’intérêts pour la robotique, mais aussi pour les sciences cognitives au niveau du problème facile, soit une explication du mécanisme causal derrière cette capacité. Les robots ne sont que des systèmes sensorimoteurs autonomes dotés de certaines capacités de performance. Ce qui nous distingue d’eux est l’étendu de cette capacité et le ressenti. Les systèmes d’intelligence artificielle sont pour Harnad et Scherzer inutile dans nos tentatives de compréhension de la conscience.
    Harnad et Scherzer jugent que l’on ne peut pas transférer au robot la capacité de ressenti. Il y a plusieurs raisons pourquoi. D’abord, nous ne pouvons jamais être sur de la présence du ressenti chez une autre personne (problème des autres esprits), nous ne comprenons pas bien le rôle causal du ressenti et nous comprenons mal comment et pourquoi la matière génère le ressenti.
    Il est clair qu’il serait adaptatif pour une société de parler et d’échanger de l’information, mais il n’est pas clair pourquoi cela devrait être ressenti. Une autre raison de douter du pouvoir causal du ressenti est l’expérience de Libet démontrant que le « readiness potential » déclenchant l’action motrice précède la décision subjective d’effectuer cette action.

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