Sunday 7 January 2018

8a. Pinker, S. & Bloom, P. (1990). Natural language and natural selection

Pinker, S. & Bloom, P. (1990). Natural language and natural selectionBehavioral and Brain Sciences13(4): 707-784. 
Many people have argued that the evolution of the human language faculty cannot be explained by Darwinian natural selection. Chomsky and Gould have suggested that language may have evolved as the by‐product of selection for other abilities or as a consequence of as‐yet unknown laws of growth and form. Others have argued that a biological specialization for grammar is incompatible with every tenet of Darwinian theory ‐‐ that it shows no genetic variation, could not exist in any intermediate forms, confers no selective advantage, and would require more evolutionary time and genomic space than is available. We examine these arguments and show that they depend on inaccurate assumptions about biology or language or both. Evolutionary theory offers clear criteria for when a trait should be attributed to natural selection: complex design for some function, and the absence of alternative processes capable of explaining such complexity. Human language meets this criterion: grammar is a complex mechanism tailored to the transmission of propositional structures through a serial interface. Autonomous and arbitrary grammatical phenomena have been offered as counterexamples to the position that language is an adaptation, but this reasoning is unsound: communication protocols depend on arbitrary conventions that are adaptive as long as they are shared. Consequently, language acquisition in the child should systematically differ from language evolution in the species and attempts to analogize them are misleading. Reviewing other arguments and data, we conclude that there is every reason to believe that a specialization for grammar evolved by a conventional neo‐Darwinian process.

SEMAINE 8 2018


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François, J. (2014). L’émergence et l’évolution du langage humain du point de vue des neurosciencesCorela. Cognition, représentation, langage, (12-2).

Rastier, F. (2006). De l’origine du langage à l’émergence du milieu sémiotiqueMarges linguistiques11, 297-326.

Savage-Rumbaugh, E. S., M Fields, W., Pasquier, R., Savy, P., & Schreiber, D. (2012). L'évolution et le développement du langage humain chez Homo symbolicus et Pan symbolicusLabyrinthe, (1), 39-79.

DESSALLES, Jean-Louis. Le langage humain à la lumière de l ‘évolution.



Table ronde "Origines de l'humanité" avec Jean... by Ville-de-Saint-Tropez

Compte rendu de la conférence de Jean-Louis Dessalles à l'UQÀM.


Les origines du langage : une perspective néo-saussurienne 


D'autres vidéos langue française sur l'origine du langage




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16 comments:

  1. L’article « Natural language and natural selection » cherche à mettre fin, en quelque sorte, au débat portant sur l’origine du langage. En effet, certains chercheurs pensent que le langage est le résultat de la sélection naturelle, alors que d’autres pensent que ce n’est pas le cas, que c’est le résultat d’un autre processus ou de l’augmentation de la taille du cerveau, ou encore un effet secondaire de l’évolution.

    Pinker et Bloom amènent plusieurs arguments pour prouver que le langage est le résultat de la sélection naturelle. Ils mentionnent le même exemple que celui utilisé en classe portant sur l’architecture. Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris la métaphore, mais voici ce que j’en retire. Pour construire un dôme, il faut des arches pour le soutenir. Ces arches amènent la création d’espaces triangulaires, appelés tympans (spandrels), qui ne sont en fait qu’un effet secondaire des arches. Pourtant, ils sont joliment décorés avec des dessins religieux. On pourrait donc être faussement porté à croire que les tympans ont été créés afin d’y apposer ce design. Or, l’on sait que le design n’est que le résultat des contraintes structurelles amenées par les arches. Le même type de conclusion fautive est parfois tiré pour le langage. Certains sont portés à analyser les caractéristiques du langage (le design) afin d'expliquer la structure sous-jacente. Or, pour découvrir l’origine du langage, il faut faire attention de ne pas s’intéresser à son design, mais bien uniquement à ses fonctions, car ce sont ses fonctions qui vont dicter ses contraintes structurelles, et donc, son développement.

    De plus, l’article spécifie également que la sélection naturelle est la seule chose qui permet d’expliquer la complexité adaptative. En effet, les systèmes complexes, comme l’œil, semblent avoir été faits dans l’objectif de remplir des fonctions précises, comme distinguer les contrastes, voir les couleurs, etc. Comme la structure complexe semble convenir parfaitement à ces fonctions, elle ne peut pas être le résultat du hasard. La fonction doit donc avoir été prise en compte lors du processus de « création » de l’œil, et, selon l’article, la sélection naturelle est le seul processus qui donne un rôle causal à la fonction.

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    1. Les tympans (spandrels) sont justement des analogies avec les structures biologiques qui proviennent d'un effet sécondaire d'autres structures qui, elles, avaient une fonction adaptative tandis que l'effet sécondaire n'en avait pas à l'origine, mais l'a gagnée fortuitement par la suite.

      C'est une tentative d'expliquer l'origine de la grammaire universelle avec une métaphore. Est-ce qu'elle réussit?

      Pinker & Bloom, par contre, donnent l'impression qu'il n'y a pas problème à expliquer l'évolution du langage en tant que tel. C'est vrai pour tout -- sauf la grammaire universelle.

      P & B n'ont rien de nouveau à dire à propos de l'évolution biologique. Leur contribution s'adresse à la question: est-ce que le langage est un défi particulier pour l'explication évolutive, et leur réponse est: non. (Mais ils ne parlent pas de la grammaire universelle...)

      C'est cet article qui marque la transformation de Pinker en évolutionniste..

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  2. Je n'arrive pas à avoir accès à aucun des textes à lire cette semaine.

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    1. Moi non plus, j'ai simplement fait une recherche sur Google avec le nom de l'article. Il est disponible gratuitement ici:
      https://biolinguistica.files.wordpress.com/2009/04/pinker-bloom-natural-language-and-natural-selection.pdf

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  3. Tu peux aussi écrire le nom de l'article sur google scholar. Il y a un lien direct pour le téléchargement.

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  4. Pour Pinker, notre acquis du langage est un résultat de la sélection naturelle. Effectivement, il semble évident pour lui que 1) le langage est un système possédant une structure particulièrement complexe, que 2) la seule explication d’une structure possédant ce genre de complexité (analogie à divers organes tel que l’œil), est la sélection naturelle et donc que 3) le langage soit un produit de la sélection naturelle.

    Tout d’abord, il faut bien admettre que le langage, tel qu’il se parle aujourd’hui, n’est certainement pas le produit d’une singulière mutation génétique. Nécessairement le langage a subit une évolution, tout comme l’œil n’est pas apparu d’une génération à l’autre. Or, cela fait-il en sorte que l’exclusivité causale du langage soit la sélection naturelle? Nous pourrions tout d’abord répondre que le langage et les méthodes de communications efficaces (pensons au verbal vs. gestuel) d’un groupe ont certainement procuré un avantage adaptatif sur les méthodes moins efficace ou simplement inexistante d’un autre groupe et que de cette manière, le langage ait été naturellement sélectionné. Par ailleurs, comment ferions-nous sens d’une telle adaptation en termes de transmission génétique? Ce n’est pas le langage qui est transmis génétiquement, mais plutôt une puissance de celui-ci chez l’individu, c'est-à-dire une potentialité, une aptitude à l’apprendre et à l’actualiser. Autrement, à l’encodage génétique s’ajouterait une complexité inouïe.

    Ainsi, nous admettons que le langage fournis des avantages probants. Son phénomène global n’est cependant pas encodé dans les gènes comme un trait unitaire spécifique (ex. la corne d’un rhinocéros), les enfants témoignent bien du processus d’apprentissage qui lui est sous-jacent. Le trait auquel il réfère prend dès lors un ordre beaucoup plus général et simple ; ce que nous cherchons, c’est la condition de possibilité de son acte (manifestation), le substrat (la base ultime) de l’aptitude langagière et non l’acte langagier ou le gène de l’infinité des possibilités combinatoires lui-même.

    À ce niveau épuré et apriorique, l’hypothèse de Chomsky et Gould semble dès lors plus plausible. Effectivement, pourquoi la capacité langagière ne serait-elle pas simplement un effet secondaire, parmi tant d’autres, d’un accroissement de la taille du cerveau par exemple. Oui, le langage aurait éventuellement été sélectionné pour ses évidents bénéfices. Cependant, les conditions de son apparition pourraient-être, similairement aux Tympans de Gould, simplement des exaptations, soit des caractéristiques dérivées d’un organe servant auparavant à un tout autre usage. La sélection naturelle n’aurait ainsi aucun rôle dans la présence et l’utilisation de cette aptitude au langage. L’unité sous-jacente à l’ensemble des diverses langues naturelles, soit les conditions pures, aprioriques (indépendantes de l’expérience) du langage permet même à ce stade de facilement admettre l’hypothèse d’une grammaire universelle ; d’une structure commune et essentielle à toutes les langues naturelles, permettant tel un principe premier et malgré la contingence de chacune, de toutes les générer.
    Bref, Pinker ne m’a pas convaincu.

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    1. La capacité au langage comprend beaucoup de choses. Certaines sont apprises (comme le vocabulaire, la parole, et la grammaire ordinaire, GO); certaines sont évoluées, comme l'ouïe, la vocalisation, la capacité à apprendre). S'il n'y avait que ça, l'évolution du langage ne serait pas plus problématique que l'évolution de la capacité à dancer ou à jouer à l'échec.

      Mais il y a la grammaire universelle (GU) qu'on ne peut pas apprendre, parce que personne ne fait de faute en GU, donc pas de correction. Et pourtant toutes les langues sont conformes à la GU -- et elle est complexe, plus complexe que la GO. Et il n'est pas du tout évident ce qui autait été la valeur adaptative de la GU, donc comment elle aurait pu évoluer graduellement, comme l'oeil ou le coeur.

      Mais Pinker & Bloom ne laisse pas entendre qu'il y a un problème particulier concernant la GU. Ils parle génériquement de l'évolution du « langage », élidant ce problème.

      Ni une mutation, ni l'analogie de gould avec les « Tympans »

      Lire:
      Harnad, S (2014) L'Univers de Chomsky. À babord: Revue sociale et politique 52.

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    2. Chomsky s’interroge sur la capacité que nous avons d’apprendre une langue, quelle qu’en soit la nature. Cette capacité serait selon lui issue de règles grammaticales universelles, commune aux langues. La grammaire, ne concernant que la forme des symboles et non pas leur sens, Chomsky avance l’hypothèse que la GU serait la condition de possibilité de la pensée elle-même, qu’elle serait en quelque sorte le substrat accueillant et déterminant (puisqu’elle impose des contraintes structurelles) en son sein le contenu sémantique (ce que l’on peut et ce que l’on ne peut pas dire). Ainsi, la GU ne serait pas simplement un ensemble de règles que les GO s’adonnent à respecter. Elle serait, selon l’intuition de Chomsky, la cause même de notre aptitude à penser. Il semble dès lors évident qu’on ne puisse faire d’erreurs de GU, cela impliquerait que l’on produise de « fausses pensées », que nos actes de pensées seraient déstructurés.

      Le sens est-il indépendant de ce genre de structure? Ou trouve-t-il lui aussi sa condition de possibilité à travers la GU? Faire du sens comme nous pouvons en faire en art par exemple, est-il tributaire également de la GU? Goodman parle de façon conciliatoire de l’art et de la science comme étant des systèmes symboliques possédant tous deux des règles syntaxiques objectifs (affirmant par le fait même que l’interprétation d’œuvre d’art n’est pas de la spéculation libre, contrainte strictement au regard subjectif). Pour Chomsky, le genre de règles que décrit Goodman seraient-elles issues de la GU également? Toute tentative de faire du sens est-elle contrainte à l’ensemble de ses règles?

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  5. D’après Pinker le langage est le résultat de la sélection naturelle. Il base cette affirmation sur le fait que le langage est un système complexe et que l’évolution est complexe et se fait par adaptabilité. Et donc que le langage serait le résultat de notre adaptation.
    Le langage n’est pas ancré dans gène, sinon nous n’aurions point besoin de l’autre pour pouvoir s’en servir. Son processus d’apprentissage en témoigne d’ailleurs. En fait de ce que je comprends de cette problématique, c’est le désir de communiquer et d’organiser nos idées pour éventuellement évoluer plus rapidement en tant que groupe qui serait inné chez l’espèce humaine et non le langage lui-même. Développer un langage pour accélérer le partage de connaissance. Ce qui m’a amené à lire un peu sur l’accélération du temps et la paresse de l’évolution. Nous cherchons constamment une façon d’arriver à nos afin de plus en plus vite et cela aurait peut-être amené l’évolution du langage pour transmettre les connaissances. Mais bon peut être hors sujet ici.
    Ce n’est certainement pas une mutation qui a permis d’arriver au langage (peu importe sa forme) tel que connaît aujourd’hui. Le langage a suivi une évolution mais cette évolution s’est aussi apprise aussi grâce à lui. Et cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Pinker fait référence à l’oeil pour démontrer la complexité de l’évolution. Cependant l’oeil a subi une évolution structurelle. L’oeil s’est adapté dans sa mécanique et le langage lui, a évolué dans plusieurs sphères (par uniquement structurel). Le langage n’est pas un simple organe (sans vouloir diminuer la complexité de nos organes fonctionnels), il « est » une fonction ou un sens qui est produit par des organes ( cordes vocales, corps, cerveau, oreille, etc). Le langage est le résultat d’une mécanique complexe et de plusieurs évolutions complexe. Pas une évolution en lui-même. De mon point de vue, ils ne peuvent donc pas être comparés.
    Bref ce n’est pas le langage qui se trouve dans l’encodage génétique mais le potentiel à le développer, à le transmettre et à le faire évoluer.

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    1. L'évolution du langage n'est pas un problème en tant que tel. Le problème est l'évolution de la grammaire universelle (parce qu'elle n'est pas apprenable et c'est difficile de voir comment et pourquoi elle aurait évolué).

      Mais c'est sûr que l'évolution (génétique) du langage n'a pas eu lieu parce qu'on le « voulait » -- tout comme comme notre goût pour le sucre n'a pas évolué parce qu'on voulait l'énergie. (Tu confonds la cause proximale -- le goût -- et la cause distale -- l'énergie pour s'échapper des prédateurs.)

      Donc dans le cas du langage, la cause distale était ses avantages pour acquérir les nouvelles catégories (une façon beaucoup plus effiace d'apprendre que l'apprentissage supervisé ou non supervisé) et pour communiquer, tandis que ses avantages distaux sont les avantages de la catégorisation (« faire la bonne chose... ») et de la communication.

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  6. L'hypothèse de la grammaire universelle permet une transition importante dans l'étude du langage. Comme le dis Pinker, la "découverte" de la grammaire universelle implique une transition de l'étude du langage d'une perspective culturelle à une perspective biologique. De nombreux constats par rapport au cerveau humain permettent d'observer que le langage est lié à la biologie du cerveau. En effet, plusieurs zones du cerveau sont dédiées au langage et des lésions dans ces aires spécifiques peuvent entraîner des déficits tant au niveau de la production que de la compréhension du langage.

    L'idée d'une grammaire universelle a été le sujet de nombreuses controverses dans le domaine scientifique. Par contre, plusieurs preuves permettent de croire qu'elle existe réellement. La plupart d'entre elles sont liées à la façon de parler des enfants. Ces derniers utilisent une série de règles de grammaire très avancées qu'ils "apprennent" sans aucune rétroaction de la part des adultes. De plus, les enfants ne transgressent jamais aucune de ces règles, il serait donc en théorie impossible de les apprendre. Elles doivent donc être innées.

    Le problème reste à savoir comment aurait pu évoluer cette grammaire universelle. Certains membres de la communauté scientifiques ont de la difficultés à reconnaître qu'elle pourrait être issu du processus de sélection naturelle. Elle aurait pu évoluer comme étant un "à-côté" d'un autre processus évolutif comme le suggère certains ou encore être une mutation spontanée. Selon moi, ces deux propositions n'ont que peu de chances d'être valide vu la complexité et la place prépondérante qu'à le langage dans l'intelligence humaine. Le langage a donc forcément évolué par sélection naturelle, mais les différentes étapes de ce processus sont encore inconnus.

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    1. La GU n'est pas découverte -- et elle n'est pas apprise non plus. Elle a évolué, génétiquement... mais comment? Et qu'était sa valeur adaptative?

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  7. Résumé du cours :
    Lorsqu'il est question du langage et de ses origines, il y a plusieurs choses qui ne sont pas considérées comme controversées, tel l'apprentissage du vocabulaire, l'aspect culturel du langage, les conventions. La question reste pourtant la même: qu'est-ce qui différencie le langage de toutes les différentes façons de communiquer?

    Une petite révision des notions vues précédemment en fonction de l'origine du langage.
    Turing test: Ce test permet de mesurer ce qui peut être "fait". Le vocabulaire peut être "fait", mais l'ancrage du vocabulaire se trouverait dans une partie différente de celle qui permet "faire".
    Searle et la chambre chinoise: Permet d'écarter la possibilité que le langage et la cognition soit uniquement de la computation. En effet, cela se rapporte à la nécessité d'ancrer la signification des symboles, ce qui ne se fait pas avec la computation.

    Le cas des dictionnaires:
    On peut essayer de voir quels mots sont absolument nécessaires pour pouvoir comprendre l'ensemble des mots. On enlève les mots qui peuvent être compris par leur définition.
    - Kernel: quand on a enlevé tous les mots qui peuvent être compris par leur définition.
    - Minimal grounding set: le plus petit ensemble de mots avec lesquels on peut définir tous les mots. Après avoir retiré du Kernel les mots qui sont sémantiquement très semblables et servent uniquement à se définir l'un et l'autre.

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    1. Concernant ta petite révision: Oui, donc T2 ne suffit pas (si la computation seule suffit pour le réussir). Il faut les capacités T3 pour l'ancrage.

      Le dictio:

      Le Kernel (noyau), le plus petit sous-ensemble qui peut définir tout le reste du dictio ainsi que soi-même (les mots dans le noyau), est toujours un dictio (et il est unique).

      Les Minsets sont les sous-ensembles du noyau qui sont les sous-ensemble les plus petits qui peuvent définir tout le reste du dictio. Mais un Minset n'est pas capable de se définir soi-même (les mots dans le Minset). Donc un Minset n'est pas un dictio. (Et les Minsets ne sont pas unique. Il y en a énormément dans le noyau, mais ils sont tous de la taille minimale.)

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  8. Le problème avec la grammaire universelle, c'est qu'elle n'a pas besoin d'être corrigée pour être intégrée dans le comportement d'un individu et qu'elle serait un héritage de la sélection naturelle. Or, si elle est un héritage de la sélection naturelle, elle a dû être apprise et corrigé par l'expérience de nos ancêtres pour être intégrée au génotype. Évidemment cette hypothèse crée confusion sur le comment avons-nous intégré une grammaire universelle qui n'a pas besoin d'être corrigée dans l'expérience des individus aujourd'hui. Il me semble que Pinker ne répond pas à ce problème de logique ou ne cherche pas des preuves empiriques qui permettraient de connaitre comment, par l'évolution darwinienne, en sommes-nous arrive à développer cette grammaire universelle qui se passe de correction.

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