Harnad, S. (2012) Alan Turing and the “hard” and “easy” problem of cognition: doing and feeling. [in special issue: Turing Year 2012] Turing100: Essays in Honour of Centenary Turing Year 2012, Summer Issue.
The "easy" problem of cognitive science is explaining how and why we can do what we can do. The "hard" problem is explaining how and why we feel. Turing's methodology for cognitive science (the Turing Test) is based on doing: Design a model that can do anything a human can do, indistinguishably from a human, to a human, and you have explained cognition. Searle has shown that the successful model cannot be solely computational. Sensory-motor robotic capacities are necessary to ground some, at least, of the model's words, in what the robot can do with the things in the world that the words are about. But even grounding is not enough to guarantee that -- nor to explain how and why -- the model feels (if it does). That problem is much harder to solve (and perhaps insoluble).
Les tests de turing permettent de poser une analyse quantifiable de ce que nous sommes capable de faire, et de nous positionner versus un être purement computationnel. Revenir à Descartes semble périlleux. C’es dans ces exemples extrêmes de ressentis faussé les limites du sentio commence à être visible. Il est limité au nombre de choses que l’humain peut faire, à l’expérience sensorielle, à nos organes sensori-moteurs etc … Ces choses n’existe que dans la réalité physique. Le sentio est surtout un credo pour des cogniticiens mais rien de plus, et c’est ce qui caractérise notre paradigme actuel en sciences cognitives.
ReplyDeleteÉtant donne qu'un cogiteur normal sait ce qu'est ressentir mais ne peut pas expliquer pourquoi il ressent soulève 2 questions : le probleme facile et le probleme difficile. Ont tente de savoir ou et quand (problème facile) puis de savoir pourquoi et comment est ce que l'on ressent ( problème difficile ).
Etienne dit qu’il n’est pas possible de résoudre le problème difficile, puisque le « pourquoi » n’est pas réellement définie.
Si on revient à l’encrage des symbole, les symboles doivent avoir du sens et pour que des symboles soient ancrés, un certain nombre doivent être acquis à l’aide de capacités sensori-motrices. Searle ne pouvait pas ressentir qu’il comprenait. Descartes qui présente plus tard le Cogito. N’empêche, le problème difficile qui reste à ce jour indéchiffrable. Pourquoi et comment on cognize?
Le test de Turing serait une ingénierie inverse de la capacité des humains et animaux à penser. Mais penser ne peut pas être observable, donc nous le faisons tous, mais nous ne savons pas comment nous le faisons (problème difficile). Ainsi Turing a tenté de montrer comment nous pouvons faire ce que nous pouvons faire par son modèle. Ces bases étaient essentiellement des calculs ainsi que seulement sur les formes des symboles et non leur signification, donc il ne répondait pas au problème difficile.
ReplyDeleteEn fait, comme vu dans le cours, on a appris que le modèle de Turing, ne serait pas seulement calculatoire, mais que tout de même il ne fait qu’expliquer notre capacité de faire, mais pas le pourquoi nous le faisons.
Par contre, si nous étions en mesure d’expliquer le mécanisme causal qui génère à la capacité d'exécuter ce modèle nous serions donc en mesure de donner une explication au phénomène de la pensée et de la compréhension et alors donc du ressenti.
1- Le comment du « faire » ne nous renseigne pas sur le comment du « ressenti ». Bien qu’un « faire » soit associé à ce senti, lui soit corrélatif, expliquer ce faire ne nous approche pas plus de l’explication du ressenti. La computation peut simuler (produire une équivalence formelle) de toutes les fonctions du cerveau. Or, notre lot de fonction, lorsqu’il s’agit de cognition (penser, raisonner, calculer…etc.), est accompagné d’un ressenti, soit d’une expérience qui pour sa part déborde l’acte purement formelle et syntaxique de la computation. Le ressenti ne peut effectivement être réduit à la computation et c’est ce que la chambre chinoise de Searle exemplifie ; Searle, par le biais de la computation qui a la propriété d’être indépendante de l’implémentation, peut incarner l’acte computationnel. Manipulant des symboles selon un ensemble de règles, donc se situant dans une activité purement formelle et non-sémantique, Searle remarque que malgré son respect des règles, il ne comprend pas ce qu’il fait ; les symboles n’ayant aucun sens pour lui. Là se trouve la conclusion de l’argument de la chambre chinoise ; la cognition s’accompagne d’un ressenti, d’un sens et d’une compréhension qui sont eux-mêmes des ressenti. Dès lors, la cognition ne peut pas être seulement de la computation, cette dernière n’incluant aucune dimension sémantique à son activité. Ainsi, même si la computation peut expliquer causalement la fonction, elle ne peut cependant le faire pour le ressenti, composante irréductible de l’acte cognitif.
ReplyDeleteLe « problème facile » est d’expliquer comment et pourquoi nous pouvons faire ce que nous pouvons faire. Alors que le « difficile», c’est d’expliquer comment et pourquoi nous ressentons. Selon Turing, si un individu crée un modèle capable de faire tout ce que l’humain peut faire de manière que l’on ne peut le distinguer d’une vraie personne. En ce qui attrait au test de Turing, 3 questions sont soulevés : Sur quoi la machine communiquera ? Pendant combien de temps ? Et avec combien d’humains ? Les réponses sont tout, durant une vie et avec autant de personne qu’un être humain normal. Ce qui manque à un robot T3 pour rendre les symboles qu’il manipule est l’ancrage dans l’expérience sensorimotrice. L’apport de Descartes aux science cognitive fut son « cogito » démontrant que nous pouvons douter de tout sauf de notre expérience consciente.
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