Sunday 7 January 2018

7b. MacLean et al (2012) How does cognition evolve?

MacLean, E.L., Matthews, L.J., Hare, B.A., Nunn, C.L., Anderson, R.C., Aureli, F., Brannon, E.M., Call, J., Drea, C.M., Emery, N.J. and Haun, D.B. (2012) How does cognition evolve? Phylogenetic comparative psychology. Animal cognition, 15(2): 223-238.





Evolutionary Psychology (EP) views the human mind as organized into many modules, each underpinned by psychological adaptations designed to solve problems faced by our Pleistocene ancestors. We argue that the key tenets of the established EP paradigm require modification in the light of recent findings from a number of disciplines, including human genetics, evolutionary biology, cognitive neuroscience, developmental psychology, and paleoecology. For instance, many human genes have been subject to recent selective sweeps; humans play an active, constructive role in co-directing their own development and evolution; and experimental evidence often favours a general process, rather than a modular account, of cognition. A redefined EP could use the theoretical insights of modern evolutionary biology as a rich source of hypotheses concerning the human mind, and could exploit novel methods from a variety of adjacent research fields.

5 comments:

  1. Via l’étude des autres espèces selon leur degré deparenté dans l’arbre phylogénétique, il est possible de comparer les cognitions de certaines espèces entre elle afin de répondre aux questions du comment, quand et enfin pourquoi de la cognitions humaine. L’humain n’étant pas la seule espèce sur terre, il est logique d’étendre notre recherche au monde animal. Savoir de quoi est capable chaque espèce permet de relativiser. Il nous reste à savoir jusqu'à quel point quel point la phylogénie peut prédire ces capacités ? Quels sont les facteurs qui expliquent que la capacité émerge pour une espèce ou non (facteurs anatomiques, sociaux, environnementaux, etc) ? Comparer tous ces facteur permetra peut être de faire émerger une causalité.

    En soumettant des animaux à des tâches spécifiques, usant de certaines capacités cognitives précise et en comparant leurs résultats avec la méthode scientifique. Chaque espèce peut être comparées à une espèces paires. Les résultats doivent bîen sûr être mis dans leur contexte d'évolution. Certains facteurs peuvent être pondéré arbitrairement selon l’emplacans l’arbre de la spéciation. Le but étant de retracer l’évolution vers la cognition humaine, seule espèce connue, malheureusement, à avoir un language.

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  2. Bien que, comme l’a écrit Étienne, : « Le but [de la psychologie comparative est] de retracer l’évolution vers la cognition humaine », je ne crois pas que ce soit possible. En effet, l’étude du développement de la cognition chez les animaux peut nous fournir des explications causales des capacités que nous avons en commun avec eux, comme l’utilisation d’outils pour arriver à nos fins. Mais elle ne permettra jamais de comprendre les capacités qui sont uniques aux humains, la plus importante d’entre elles étant le langage complexe, qui nous permet d’enseigner et d’apprendre.

    De plus, comme l’étude des primates consiste en quelque sorte à étudier le passé de notre espèce, elle ne permet d’obtenir que la cause distale, et non la cause proximale, de nos comportements. Comme nous l’avons expliqué en cours, la cause distale est la raison évolutionniste qui nous pousse à faire une action, alors que la cause proximale est la raison actuelle.

    La lecture de l’article m’a également mené à une autre réflexion. Est-ce que le concept même de cognition diffère d’une espèce à l’autre? Ou peut-on parler d’un concept générique, auquel viendraient s’ajouter les différences inter-espèces? En fait, plusieurs indices nous portent à croire que la cognition est le résultat de plusieurs mécanismes adaptatifs qui se superposent, comme le croient les psychologues évolutionnistes, et non simplement un seul système de raisonnement. Ainsi, au fur et à mesure que les espèces se sont développées et complexifiées, de nouveaux mécanismes seraient venus s’ajouter à ceux déjà présents pour former les capacités cognitives que l’on retrouve aujourd’hui chez l’humain, y compris le langage. Bien que la psychologie comparative puisse nous mener jusqu’au point où les humains se sont différenciés des autres primates, elle n’est pas à même de trouver la cause de nos capacités uniquement humaines, et donc d’expliquer l’entièreté de la cognition humaine.

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  3. Tout d'abord, je crois qu'il serait important de voir la définition de quelques termes importants mentionnés dans le texte.
    Phylogénie: En lien avec l'histoire de l'espèce.
    Ontogénie: Histoire développementale de l'invidivu.
    Phénotypique: Expression des gènes. Par exemple, yeux bleus d'une personne ayant les gènes associés au trait "yeux bleus".
    Les gènes permettent de transmettre des traits physiologiques, comportementaux, etc.

    Il y a plusieurs méthodes pour faire des études en psychologie comparative. Il est possible de regarder la transmission des traits. Or, on regarde à quel point les traits physiologiques et comportementaux se transmettent entre les générations. En fonction de cela, si le trait est partagé avec une autre espèce, il sera possible de déterminer si les espèces sont proches ou non. On peut aussi utiliser l'apparition de traits distincts comme marqueur d'une séparation d'une espèce en deux espèces distinctes.
    Cependant, il faut être prudent lors de la comparaison de traits psychologiques. Il est difficile de déterminer si des traits psychologiques étaient présents chez les ancêtres des espèces actuelles puisque nous ne pouvons les observer directement. L'approche corrélationnelle est utilisée pour contrer ce problème. Cette approche permet d'inférer la présence ou non de traits psychologiques en fonctions de traits autres. Un exemple mentionné dans le texte était le suivant: si on s'aperçoit que l'espèce a commencé à dépendre de plus en plus sur de la nourriture cachée, ils développent de la mémoire spatiale.
    De plus, il est difficile de comparer les traits psychologiques entre les espèces puisque les tests utilisés pour les mesurer ne sont pas adaptés à toutes les espèces. Or, il faut ajuster le test en fonction de l'espèce, et cela peut amener un questionnement sur la validité de comparer des traits mesurés par des tests différents.

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  4. L’article aborde l’évolution de la cognition et comment certaines espèces semblent capables de capacités particulières. Comparé la cognition entre différentes espèces est quelque chose de complexe, en partie à cause du problème d’anthropomorphisme, soit d’attribué des caractéristiques humaines à des animaux qui n’en peut être pas. La méthodologie de l’expérience est aussi importante et le chercheur doit contrôler pour plusieurs variables. La question est ensuite de savoir si le comportement qu’il a étudié s’applique aux autres animaux (sauvages) et peuvent être généralisé ou si ce n’est qu’un apprentissage associatif, un effet de l’entraînement. Certains chercheurs ont proposés d’utiliser des mesures cérébrales pour permettre des comparaisons entres différentes espèces animales, mais la cognition comparée semble beaucoup plus complexe que cela et dépasse le domaine du biologique.
    James Najem

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  5. Je trouve intéressant d’utiliser la psychologie comparative en observant les aptitudes cognitives et les comportements d’autres espèces étant proche de nous dans notre arbre phylogénétique. La psychologie comparée est un bon outil pour inférer les tendances humaines innées. Par exemple, il est intéressant de retrouver le phénomène de la permanence de l’objet chez d’autres espèces. Cependant, je partage le scepticisme de Florence en ce qui a trait à la généralisation de certains traits plus spécifiquement humain et plus complexe. Ce qui me mène à un questionnement pourrions nous généraliser des éléments sociocognitifs (par exemple, hiérarchie de dominance) observer chez certaines espèces proches de nous, disons les grands singes par exemple, à notre fonctionnement ? Il est aussi intéressant de noter que deux espèces similaires ne possèdent pas nécessairement une plus grande similarité dans leur trait value au plan cognitif, cependant cela pourrait être du au petit échantillon de l’étude.

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