Sunday 7 January 2018

4a. Rizzolatti G & Craighero L (2004) The Mirror-Neuron System

Rizzolatti G & Craighero L (2004) The Mirror-Neuron SystemAnnual Review of Neuroscience 27L 169-92

RIZZOLATTI, G. (2006). Les systèmes de neurones miroirs. Académie des sciences. Inst de France

JACOB, Pierre. Neurones miroir, résonance et cognition socialePsychologie française, 2007, vol. 52, no 3, p. 299-314.

A category of stimuli of great importance for primates, humans in particular, is that formed by actions done by other individuals. If we want to survive, we must understand the actions of others. Furthermore, without action understanding, social organization is impossible. In the case of humans, there is another faculty that depends on the observation of others’ actions: imitation learning. Unlike most species, we are able to learn by imitation, and this faculty is at the basis of human culture. In this review we present data on a neurophysiological mechanism—the mirror-neuron mechanism—that appears to play a fundamental role in both action understanding and imitation. We describe first the functional properties of mirror neurons in monkeys. We review next the characteristics of the mirror-neuron system in humans. We stress, in particular, those properties specific to the human mirror-neuron system that might explain the human capacity to learn by imitation. We conclude by discussing the relationship between the mirror-neuron system and language.
SEMAINE 4 (première partie) 2018


SEMAINE 4 (deuxième partie) 2018




résumé langue anglaise:






07 février 2017



Cours ISC1000 2016 1:


Cours ISC1000 2016 2:

17 comments:

  1. Le texte de Rizzolatti porte sur le système de neurones miroir. Selon ce concept, nous aurions, ainsi que les singes, des neurones miroirs, c’est-à-dire des neurones qui s’activent à la fois lorsque l’on fait une action en particulier, et lorsque l’on observe quelqu’un faire cette même action. Chez les singes, ce système permettrait de comprendre l’action, et chez les humains, il nous permettrait également de l’imiter.

    Il existerait deux façons dont on imite un comportement ou une action. Soit nous avons déjà connaissance d’un comportement similaire, donc nous substituons nos connaissances actuelles par celles nouvelles qui nous semblent plus efficaces. Soit nous n’avons aucune connaissance préalable et nous apprenons la séquence de mouvements utiles pour accomplir une tâche en particulier.

    J’ai un peu de misère à faire le lien entre ce sujet et la cognition telle qu’on l’a abordé depuis le début de la session. Peut-être est-ce une façon d’expliquer une facette du problème facile, dans le sens où nous sommes capables de faire ce que nous sommes capables de faire en partie parce que nous imitons les autres.

    Le lien qui est fait avec le langage est également très intéressant. L’auteur émet l’hypothèse que l’évolution du langage serait en partie due au système de neurones miroir. Par exemple, comme nous sommes capables d’associer le fait de voir quelqu’un manger en faisant le bruit naturel « miam miam » à l’action de manger (grâce au système de neurones miroir qui active les mêmes neurones dans notre cerveau que si nous mangions nous-mêmes), nous serions capables à la longue d’associer uniquement le son « miam miam » à l’action de manger. Donc, l’hypothèse est que le système de neurones miroir audiovisuel des singes (qui permet de comprendre le but d’une action en la voyant et l’entendant) se serait transformé avec le temps. Un système de neurones miroir purement auditif se serait développé et serait devenu indépendant. On pourrait donc associer un son (et non plus une image et un son) à une action en particulier, ce qui est le principe de base du langage.

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    1. Qu'est=ce que c'est que « comprendre l'action » ?

      Les capacitiés miroirs (l'imitation des gestes et de la parole; l'empathie pour les états internes) sont des capacités cognitives. La compréhension réciproque du langage est une sorte de capacité mirroir aussi.

      La puissance nucléaire du langage humain n'est pas due à la modalité vocale; elle est déjà là avec la modalité gestuelle -- lorsque les gestes sont utilisés de manière référentielle et propositionnelle.

      C'est la référence (le lien entre le mot et son référent) ainsi que la propositionnalité (la capacité d'exprimer et de comprendre les affirmations sujet/prédicat comme signifiant un état d'affaires ayant une valuer véridique: vrai ou faux) qui donne au langage humain son immense pouvoir -- un pouvoir qui inclut le pouvoir de la computation, donc les thèses C/T faible et forte. Et encore plus que ça, puisque le langage humain peut exprimer toute possible proposition.

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  2. Réflexion sur un Moi impérialiste, une tribu de miroirs et des zombies

    On voit l’autre, on semble le comprendre, déduire un état conscient chez lui, mais en réalité les neurones miroirs laissent croire qu’on n’appréhende rien vraiment au dehors de soi-même. S’activant dans notre action même comme dans la perception de l‘action de l’autre, ils dynamisent notre continuité dans l’autre et exemplifient l’imperméabilité de notre expérience consciente; au-delà de moi, il n’y a que moi-même (l’autre, c’est ma propre reconnaissance). Quelle différence y a-t-il entre le zombie de Chalmers et le simple étranger/ami duquel on ne doute pas de l’état conscient? Uniquement moi-même, semble-t-il. Le zombie, dans la saisie que nous en avons, représente le désinvestissement de sa propre subjectivité, de sa propre conscience sur un objet autre (le zombie). Questionner, en termes de conscience et non-conscience le statut ontologique d’un être en apparence conscient (comme le fait Chalmers), c’est renoncer aux tendances « cannibales », de sa propre conscience. C’est accepter l’autre en tant qu’altérité, en tant qu’autre. Même l’action empathique, au regard des neurones miroirs, revient à nier (au sens de détruire) l’existence consciente, subjective et particulière de l’autre, se l’appropriant plutôt, la faisant sienne par « phagocytose ».

    Le jeu de l’imitation tend à créer les conditions suffisantes au débordement subjectif de l’individu conscient dans son interlocuteur. Est-ce vraiment le terme d’« imitation », le caractère trompeur, illusoire, du test qui est agaçant et qui nous donne tant de difficulté à y consentir lorsque nous sommes conscients de la « fraude »? Ou bien ce sentiment ne naitrait-il pas plutôt de la difficulté naturelle et quotidienne de la conscience à ne pas faire sienne ce qui est autre, à ne pas laisser exister ce qui diffère?

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    1. Le zombie de Chalmers (s'il pouvait exister au niveau T3 ou T4, ce que je doute) et l'étranger humain sont diffèrent par ce que le zombie ne ressenterait rien tandis que les gens, familiers ou étranger ressentent. (Le problème des autres esprits nous empêche d'être sûr, mais on peut vivre avec les probabilités).

      Non, le teste de Turing n'est ni de l'imitation ni un jeu. C'est une tentative de rétroingéneurier la cognition.

      (Frédérick, je ne peux pas constater si tu as tout bien compris si tu improvises de cette façon impressioniste, qui est géniale et divertissante, mais plus appropriée pour un cours en théorie littéraire ou en écriture créative que pour un cours en sciences cognitives. Stp explique à frère-cadet ce qu'on comprens des textes du cours et non pas les impressions qu'il t'ont faites! Ensuite dans ta critique tu peux rentrer un peu dans tes fantaisies!)

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    2. Je comprends, j'ai effectivement négligé frère-cadet ici. Les conclusions de l'article sur les neurones miroirs résonnaient avec quelques intuitions de ma part, et il semble qu’à mes dépens j’ai préféré interpréter le contenu.

      Par ailleurs, mon point était que ce qui semble faire la différence, pour nous témoin, entre l'étranger humain et le zombie de Chalmers (en sachant que celui-ci est zombie) ce n'est pas simplement la reconnaissance de comportements témoignant une conscience (les deux individus franchissent cette étape, mais nous savons tout de même que l’un est conscient, l’autre non). La différence, pour nous, semble plutôt se situer dans la projection de notre propre état conscient dans l'un et non dans l’autre. Autrement dit, tout étranger, malgré un comportement favorisant la reconnaissance d'"états internes" similaires aux nôtres est, indépendamment de notre induction, possiblement zombie. Appréhender le zombie de Chalmers, tel quel et en connaissant son statut de zombie, c'est percevoir des comportements/attitudes/signes distinctifs d'un être conscient, tout en freinant sa propre conscience de l'appropriation généralisée qu'elle fait de tels "signaux".

      La connaissance que nous avons du statut d’une telle entité n’entraine pas d’elle-même le retrait de la projection d’une conscience observante. Il est au contraire fort à parier qu’une tension résulterait de l’opposition entre la connaissance et ce que nous nommerions des « débordements de conscience » (l’acte de projection de la conscience dans les phénomènes qui semblent la dénoter). Plusieurs films explorent la question, notamment Her (2013) et Ex Machina (2015)

      Je trouve cette perspective intéressante en ce qu’elle souligne le caractère à mon sens insidieusement projectif de la conscience. En restreignant l’attitude moniste et essentiellement égocentrique de la conscience (selon ce que nous décrivent les neurones miroirs) l’expérience du réel change inévitablement. Désinvestir le zombie de Chalmers d’une conscience serait surement une expérience contre-intuitive et difficilement réalisable pour l’humain conscient. Loin de postuler que l’humain détient le monopole de la conscience, cette réflexion aborde l’intérêt de laisser les phénomènes extérieurs briller d’eux-mêmes, selon leurs propres lueurs. Or, ce genre de désinvestissement est-il possible et/ou à quel point est-il possible?

      J’espère que la suite de ma réflexion est quelque peu plus claire, j’essaierai de rester plus près du texte à l’avenir.

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  3. L’argument de la pièce chinoise de Searle nous mène à la conclusion que la cognition n’est pas que de la computation, bien qu’elle puisse en être constituée en partie, et nous pousse à porter notre attention sur le fonctionnement du cerveau pour expliquer les processus cognitifs. Cependant, l’observation de certains phénomènes cérébraux ne peut répondre à la question du comment la cognition se produit. Par exemple, le fait d’avoir trouvé qu’un certain type de neurones s’active de la même manière lorsqu’on fait une action et lorsqu’on voit quelqu’un faire cette même action ne fait que décrire scientifiquement un phénomène mais n’en explique pas la cause. Il était tout de même possible d’observer qu’un être peut apprendre par imitation avant la découverte des neurones miroir et de leurs propriétés. De plus, la cognition implique aussi des processus mentaux internes impossibles à voir chez un autre individu, donc impossibles à imiter. Si l’apprentissage de certaines actions se fait par imitation, on ne peut pas expliquer comment on apprend à penser, par exemple, par ce processus. Les recherches scientifiques en lien avec le cerveau peuvent donc décrire certains processus cognitifs, mais ils ne peuvent expliquer la cognition en tant que tel.

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    1. Il se peut que le langage humain provient de l'imitation gestuel et le mime.

      D'autant que le langage nous permet de verbaliser, transmettre et échanger nos pensées, il est une sorte de capacité mirrour, n'est-ce pas?

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  4. Je résumerais une partie de l’article «Neurones miroirs, résonnance et cognition social».
    Des expériences sur des primates ont permis de découvrir les neurones miroirs. Ces cellules nerveuses s’activent lorsqu’un primate voit une action précise faite par un pair. Ces mêmes cellules se réactivent ensuite lorsque l’observateur fait l’action. Des cellules nerveuses homologues existent aussi chez l’Homme. Chez les primates, certains neurones miroirs ne s’activent pas lorsqu’il n’y a pas de but ou de cible pour une action. Chez l’Homme, les neurones miroirs s’activent pour une plus grande gamme d’actions, même lorsque les actions ne sont pas dirigées vers des objets.
    Certains chercheurs postulaient que les neurones miroirs seraient un des mécanismes de la cognition social chez les primates, qu’ils permettraient la compréhension des autres selon la reconnaissance de mouvement moteur. Selon un modèle «direct» de l’action, le système des neurones miroirs permettraient de prédire le but d’une action ainsi que l’intention de l’agent par l’observateur.
    Des recherches plus récentes suggèrent plutôt que les neurones miroirs fonctionneraient selon un modèle «inverse» de l’action. Ils permettraient donc de choisir le meilleur mouvement moteur appropriés à la situation à partir d’observations précédentes.
    Dans le texte «Les systèmes de neurones miroirs» de Rizzolati, des recherches suggèrent que les neurones miroirs pourraient aussi jouer un rôle dans l’empathie. Des neurones étaient activés lorsque le sujet vivait une certaine émotion et lorsqu’il l’observait chez quelqu’un. L’empathie pourrait donc découler d’une observation des autres.
    Les neurones miroirs sont très intéressants pour étudier l’évolution du langage. Initialement, les humains ne communiquaient pas par des sons mais par un langage des signes. Certains chercheurs pensent que les neurones miroirs seraient le système de base du langage primitif.
    En classe, il a été mentionné que les neurones miroirs ne servent pas à comprendre la cognition, que leur activation n’explique pas le «comment» ou le «pourquoi». Je pense qu’il est encore tôt pour les exclure d’une explication possible de la cognition. S’il joue un rôle dans l’empathie, soit dans le traitement des émotions, il pourrait en parti donné une explication des mécanismes du «ressenti» ou des émotions subjectives qu’on associe à un état mental.
    James Najem

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    1. Il n'est pas évident comment une corrélation entre une capacité cognitive et une activité neuronale peut expliquer comment l'activité neuronale génère la capacité cognitives. C'est sûr que l'existence des neurones mirroirs n"explique en rien nos capacités miroirs.

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  5. Suite à ma lecture de l’article ‘’ Les systèmes de neurones miroirs ‘’ je tenterais de résumé ma compréhension ainsi que mon opinion à l’égard des propos élaborés à travers ce texte.

    Tout d’abord, deux concepts sont illustrés au début de l’article, les neurones miroirs ainsi que la cognition sociale. En ce qui concerne les neurones miroirs, nous comprenons rapidement que le phénomène des neurones miroirs à son origine tiré des singes. En effet, lorsqu’ils ont découverts qu’un singe lorsqu’il regarde un autre singe agir il se sent agir lui-même, en fait il se voit à travers l’autre singe comme dans un miroir. Sans exécuter l’action précise de l’autre singe, on observe que celui-ci forme la même représentation motrice de l’action que l’autre singe exécute. Ces neurones sont aussi présents chez l’être humain, elles sont en fait le résultat de l’écoute active, de deviner les intentions des autres, de se mettre à la place de l’autre ou bien de s’émouvoir aux émotions des autres. Plus principalement, les neurones miroirs sont le rôle principal de la cognition. Le mécanisme relié à ces neurones est la résonance motrice, plus précisément le fait d’être sensible à certaines fréquences. Ces neurones agissent en fait en réciprocité ou bien en association à l’autre personne, elles permettent de percevoir les gestes d’autrui. En fait, la manifestation des neurones miroirs est une simulation de l’action observée, mais qui ne l’exécute pas. Ces neurones ont été une révélation pour plusieurs étant donné que les scientifiques ont compris pourquoi et comment l’homme fait l’élaboration de projection mentale et sensible sur d’autres personnes. J’ai découvert que ces neurones assurent un trait d’union entre soi et autrui, ils sont les neurotransmetteurs de l’empathie mutuelle, du sentiment d’attention que nous avons pour autrui ainsi que la collaboration. Chose importante à comprendre est que ces neurones semblent avoir différents niveaux pour plusieurs, elles ne semblent pas aussi développées chez tous les êtres humains. Ces neurones différencient d’individus en individu ainsi que de société en société. Donc, tout dépendant de l’environnement dans lequel l’individu évolue, ces neurones peuvent être peu présent ou bien très présent. Par contre, une des caractéristiques positives de ces neurones est le fait qu’elles peuvent se restructurer, se régénérer et prendre de l’expansion perpétuellement. Lorsqu’un être humain n’a pas accès à ces neurones, il peut être difficile pour lui de ressentir les autres ou bien de reconnaître un danger.

    La raison d’être des neurones miroirs :
    1) fait référence au fait qu’une même structure d’un seul et même individu est active lorsqu’il exécute une action et lorsqu’il observe cette même action exécutée par un autre. (Propriété motrice et perceptives)
    2) Structure active au même instant dans le cerveau de deux individus dont un qui exécute une action et l’autre qui l’observe. Coactivation

    Pour ce qui est du deuxième concept, la cognition sociale, elle est définie comme un ensemble de processus cognitifs avec lesquels les humains arrivent à percevoir et faire aussi la conception des actions des autres et savoir comment y réagir. Les applications de la cognition sociale sont par exemple l’attribution ainsi que les stéréotypes. Aussi, la cognition sociale englobe la perception, la mémorisation, le raisonnement et les émotions.

    Pour conclure, ce qui est intéressant à observer avec le phénomène des neurones miroirs est l’effet de la technologie sur celles-ci. La technologie semblent limiter ces neurones en raison d'un handicap permanent ou bien passager qu’elle crée lorsque les individus sont en présence de celle-ci puisqu’ils s’éloignent des autres. Par contre, suite à la lecture de l’article nous pouvons comprendre que ces neurones peuvent être réparateurs et peuvent être corrigés si nous travaillons dans ce sens.

    Marilou Lapointe

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    1. Qu'est-ce qu'une « représentation motrice » et comment est-ce que les neurones mirroirs rentrent dans ça?

      Dans ce que tu attribues aux neurones mirroirs, il faut séparer ce qu'on sait objectivement et les spéculations de l'auteur (et peut-être de toi-même aussi!). C'est des neurones qui s'activent quand toi ou autrui fait le même mouvement. C'est tout. Et nous ne savons toujours pas comment ils font ça.

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  6. Il est intéressant de constater que lorsqu'on fait et observe une action particulière, un même neurone ou une même aire du cerveau particulière décharge un même signal et ce, chez tous les humains. Cela suggère qu'un même fonctionnement cognitif est à l'oeuvre chez tous et chacun. Voire, on pourrait même dire que c'est le même schème qui est sollicité pour tous. Par exemple, à la page 179, Rizzolatti G & Craighero L suggère que psychologiquement parlant, l'activation de neurones miroirs lorsqu'on observe pourrait représenter que nous comprenons l'action observée selon une "expérience personnelle" et que lorsque nous observons une action qui ne provoque pas l'activation de neurones miroirs, nous ne pouvons faire référence à des expériences vécues, comme lorsque nous observons un chier japper. Malheureusement ils ne peuvent que suggérer cela faute d'une explication causale directe.

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    1. Qu'est-ce que c'est que « comprendre l'action » ?

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    2. Dans ce contexte je veux dire que nous pouvons nous représenter l'action, qu'elle fait appel à un code de mémoire. Cela signifie aussi que nous ressentons à quoi cela ressemble de faire l'action observée, donc que la neurologie présume qu'elle peut observer le ressenti avoir lieu.

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  7. Si nous essayons de résumer le texte, de Rizzolatti sur les systèmes de neurones miroirs :
    Il faudrait comprendre l’action pour pouvoir l’imiter, la reproduire. C’est donc là qu’interviendraient les neurones miroirs, ils seraient responsables du fait que l’on comprenne ce qu’est l’action observée mais en plus pourquoi elle est réalisée. Les neurones miroirs seraient essentiels à la compréhension de l’intention de l’action, du geste, observé. En effet, quand on y réfléchit, pour imiter quelqu’un nous regardons ses mouvements mais nous ne les copions pas, nous utilisons ces mouvements pour découvrir le but de l’action, et ensuite cela va nous permettre de l’imiter en réalisant un mouvement qui parvient au même but.
    Les neurones miroirs dans le langage vont permettre que ce qui compte pour l’émetteur du message va aussi compter pour le récepteur de celui-ci. Effectivement, lorsque l’on communique avec une personne, notamment avec des signes, on arrive à se comprendre mutuellement car on comprend l’intention du geste produit. A partir de là est née la théorie que les neurones miroirs seraient en quelques sortes à l’origine de la parole.
    Les neurones miroirs seraient également impliqués dans l’empathie. Le rôle fondamental de l’empathie étant d’éprouver ce que ressentent les autres, de ressentir la même émotion que l’autre éprouve. En suivant la logique du départ, les neurones miroirs ferait en sorte que lorsque nous observons une personne ressentant une certaine émotion, nous arrivons à la comprendre et ils nous permettraient ainsi de se mettre dans un état qui « imite » l’émotion, et donc que nous ressentions à peu près la même chose que la personne observée.

    Pauline Chadourne

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    1. Tu décris des capacitésdont nous savions déjà que nous les possédons bien avant la découverte des neurones mirroirs. En quoi est-ce que l'existence des neurones mirroirs explique comment le cerveau génère ces capacités?

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  8. L’étude montre que certaines régions du cerveau sont activées de la même manière lors de l'observation et lors de l'exécution d'une action. Les neurones qui s’activent dans ce genre de situation sont appelés neurones miroirs. la théorie veut que l'apprentissage et la compréhension et l'imitation que nous faisons sont expliqués par le système de neurones miroirs.

    L’observation crée une activité dans le cortex. Les décharges neuronales dans le cortex prémoteur sont actives de la même manière lors de l'observation ou de l'exécution d'une action spécifique.
    Bien qu'il y ait des indications sur l'emplacement et le moment de ces “firing” miroir dans le cerveau, il nous est inconnu de quelle manière l'activation du cortex prémoteur provoque la compréhension. Ne comprend-il pas un état mental? Pourquoi un système causal aurait-il besoin de se comprendre? Ne pouvait-il pas agir?

    Cette vidéo youtube de BBC semble montrer que l’imitation pour apprendre n’est pas exclusivement réservé aux humains.

    https://www.youtube.com/watch?v=IFACrIx5SZ0

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